Vieux motard que jamais

Amis lecteurs amis lectrices, merci de votre fidélité. Le billet du jour concernera donc un retour sur une expérience personnelle avec un motard. Mais qu'est ce que vous vous imaginiez ..Non il ne sera pas question de kamasutra avec un adepte des power rangers, mais simplement de revenir sur des stigmates visibles et factuels de la vie de motard (à l'ancienne) et passionné. Pour rappel, le terme "moto" n'est en fait que l'apocope de "motocyclette " ( qui fait tout suite beaucoup moins viril convenons-en). Il définit un VTM ( véhicule terrestre à moteur) équipé de deux roues sans carrosserie. Cette invention date du XIXè siècle, et croyez le ou non, il semblerait que la première roulait ...à vapeur. Tandis qu'un de nos ingénieurs français en déposait le brevet d'invention de "vélocipède à grande vitesse" qui fut délivré ultérieurement en 1869, chez nos amis américains, on voyait le même objet mais ...en tant qu'attraction de foire. Cela donc suffit à Oncle Sam pour contreverser la paternité de la moto. Bien entendu depuis l'apparition des moteurs à explosion les performances ont légèrement évoluées ( doux euphémisme), l'utilisation de la moto par les militaires lors de la 1ère guerre mondiale aidant. Depuis les années 60-70, la population s'est plutôt tournée vers la voiture, elle aussi émergente, mais c'est un autre débat. Aujourd'hui concrêtement la moto, ça plaît, ça fait viril, c'est pratique, stylé, certains diraient selon les modèles moins polluants en terme de particules, et il y a en pour tous les goûts ( les sportives, les routières, les roadsters, les customs, les trails,...). C'est aussi un life style, avec tout ce que ça comporte. Démonstration.

- l'adaptation du lieu de vie : un garage digne de ce nom pour accueillir la ou les bécanes selon le degré de passion du dit motard, sans oublier qu'il faut de la place pour pouvoir bricoler, réparer, entretenir, contrôler son engin. Oui, ne pas se tuer en moto ( outre le respect des régles de conduite en vigueur et l'équipement ), c'est d'abord et avant tout entretenir son joujou et s'assurer qu'elle soit opérationnelle avant de grimper dessus ( on parle toujours de moto ?)

- l'équipement. Exit les petites robes jambes à l'air et talons top sexy avec la petite veste de tailleur pour celle qui veut conduire ou être passagère d'une moto. Pour les néophytes, c'est pantalon jean de préférence, chaussures avec talon pour les placer sur les cale-pieds. Sur la partie supérieure du torse, au choix blouson de moto protections included, ou alors tenue de robocop à zipper et mettre un blouson par dessus ( note pour plus tard : prévoir un blouson 1 voir 2 tailles au dessus compte tenu des difficultés à le fermer et à plier les bras). Casque obligatoire, prévoir donc pour les longues chevelures une tresse. Pour celles qui ont envie de se changer ultérieurement, un bon sac à dos c'est utile. Pour celles qui pratiquent régulièrement mais qui veulent aussi être sexy, je conseille des combinaisons cuir ( qui n'autorisent cependant pas le moindre bourrelet ) .

- le temps de préparation. Prenez un homme qui a réservé dans un restaurant raffiné et son invitée qui n'a jamais fait de moto. De base, l'homme a toujours un quart d'heure tourangeau de retard. Mélanger ces deux ingrédients, et ajouter une bonne demi heure, le temps de rassembler l'ensemble de l'équipement, de faire un brief de ce qu'il faut faire et ne pas faire, enfiler les protections, démarrer la moto, grimper. Rouler, garer l'engin de façon opportune. Entrer au restaurant, s'excuser du retard, se déssaper. Total de l'opération : prévoir 45 minutes pour un trajet de 10 min. En guest : se faire donc remarquer par l'ensemble des clients quand on arrive avec les casques, les épaules de robocop etc. En tant que femme, j'avoue, j'adore ce côté "bad girl" en mode féminité absolue cachée sous les protections.

- le côté "corporate" : quand tu aimes et tu pratiques la moto, tu fais partie du club des motards. Au programme rassemblements, signes entre motards, conversations tournant à 90% autour de la moto ( réformes en cours notamment sur le contrôle technique , etc etc)

- En tant qu’accompagnant, clairement, tu as la sensation de confier ta vie au conducteur. Excellente expérience pour apprendre à lâcher prise, à faire confiance à l’autre ..Quant aux pointes de vitesse et aux virages inclinés, génial même s’il faut à l’évidence un entrainement pour être à l’aise ( âmes sensibles s’abstenir). Et tu comprends tout de suite que la glissière sur autoroute, c’est juste pas possible.

Big up pour cette découverte

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