Ca m'énerve...

Soyons honnêtes, nous avons tous des moments d’extrême lassitude où le moindre grain de sable se transforme en pavé. Je vous propose d’aborder ensemble des situations de la vie quotidienne illustrant la fameuse loi de Murphy pour les connaisseurs, dite familièrement la « loi de l’emmerdement maximum » ou « LEM » pour les néophytes.

Quand motivée avant d’aller au travail je vais muscler mon corps de déesse (la déesse cacahuètes-chips-fraises-tagada, hein …) à la piscine, que je prends le temps de me sécher les cheveux, de me remaquiller, bref d’être présentable, et qu’en sortant il tombe des cordes (bien entendu, mon parapluie est resté chez moi, très utile quand on est l’abri…chez soi). Idem quand je sors de chez le coiffeur avec le fameux brushing...Même bourrée tu n’arriveras jamais à refaire, alors après une pluie diluvienne, pour peu que cela soit la saison de la mousson …

Dans la même catégorie, « je m’efforce d’être potable » donc, les fameux collants incassables peau-du-fion qui ont le pouvoir de transformer les capitons en surface lisse concurrençant largement le crâne de M. propre, le tout pour la modique somme d’environ un cocktail sans alcool ou pas. C’est marrant parce-que chez moi, infilable, je le traduis par « au pire en cas d’accroche, file légèrement ». C’est donc tout naturellement après 20 min de lutte dans la salle de bain que je vais réveiller Lutin n°1, qui d’un coup de main (de griffe ?) agrémenté d’un « ils sont beaux tes collants Maman » me fait passer de glamour » à « clocharde » (visualisons ensemble Dame Ginette)… « Oui mon loulou, ils étaient beaux…tu me passes un mouchoir s’il-te-plait ? snifffff»

Quand, toujours pressée par le temps, je choisis une caisse au supermarché où il n’y a qu’une seule personne devant moi…sauf que la dite personne, elle a décidé d’écouler son stock de tickets restau, ses chèques cadeaux chèques de fidélité (payer plus pour … acheter plus), et accessoirement de compléter par une brouette de pièces jaunes. Rajoutons la bonne vieille conversation qui va avec le fameux SBAM, et la fête est complète…Oui, quand la caissière te sourit ça fait partie de son contrat de travail, ce n’est pas une amorce pour discuter des prévisions météorologiques…Cela dit ne le nions pas, un échange même minime donne un aspect humain que les caisses automatiques ne sont pas encore en mesure de nous fournir (à quand l’I.A ?). Bref, 15 min plus tard, j’ai enfin payé mes courses.

Ceci n’est bien entendu pas une liste exhaustive, il manque notamment la fameuse loi qui indique que le mec idéal, il est toujours maqué, loin, aime les autres mecs, et j’en passe. Mais soyons bons joueurs, la majorité du temps la vie reste une succession de petits moments de bonheur...C’est pas comme si j’enchaînais un réveil violent du pays des rêves où David Duchovny avait eu la gentillesse de passer me voir avec une crise au sommet « j’veux-pas-aller-à-l’école-j’veux-pas-manger-tes-gâteaux-j’veux-jouer-aux-légos-Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnn !!! » …

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